dimanche 16 février 2014

Le ridicule ne tue plus

Le ridicule ne tue pas, heureusement. Sans quoi la présente crise ferait beaucoup de morts...
Depuis 1962, au concile Vatican II, l'on nous fait et refait, sans beaucoup d'originalité, le coup de l'autorité: "le pape a plus d'autorité que vous, obéissez  !. Qui êtes vous pour vous ériger en juge ? " puis "Mgr Fellay, comme supérieur général, a plus d'autorité que vous, faisons lui confiance" ou comme le disait l'abbé Wailliez (sermon à Bruxelles le 13 mai 2012): 
Eh bien c’est au chef à décider, c’est le chef qui a la vue d’ensemble, qui prend conseil et prie bien sûr, c’est le chef qui a les grâces d’état pour décider, pour prendre une telle décision… 
Aussi, quand aujourd'hui certaines personnes osent encore nous faire le même coup au sujet de l'abbé de Caqueray, il est possible de se demander quelle valeur a encore un tel argument pour épauler la thèse qu'il soutient.
Voici à titre d'exemple, un passage d'un post de forum, concernant le fax de l'abbé de Caqueray interdisant le livre de l'abbé Pivert au sujet des procès des abbés Pinaud et Salenave:
Ceci est votre appréciation, ce n'est pas celle de l'abbé de Cacqueray qui a plus d'autorité que vous sur la question et dont le rôle est de veiller au bien commun. 
et de continuer: 
Ce fax s'adresse aux prêtres pas à nous.


Alors, de grâce, Madame, pourquoi l'avez vous vous même publié sur votre forum ? 
Pouquoi, si ce  document ne nous concerne pas le publiez vous, alors que vous ne daigniez pas publier l'Adresse aux fidèles, qui s'adresse, comme son nom l'indique, aux fidèles ?



Non pas que nous considérerions Monsieur l'abbé de Caqueray comme un traître, comme vous nous le reprochez parfois. Mais l'argument d'autorité n'est pas valable pour justifier n'importe quoi, et les derniers évênements ont montré qu'on ne pouvait pas toujours se fier complètement à une autorité. Et nous ne pouvons suivre l'abbé de Caqueray, malgré toute l'estime que nous lui portons, lorsqu'il blâme les signataires de l'adresse aux fidèles ou qu'il affirme que la présente crise n'est en fait qu'une grande méprise (conférence de mantes le 26 janvier). Nous n'en continuons pas moins de prier à ses intentions, sans amertume, mais sans fausse obéissance aux autorités lorsqu'elles s'écartent du Bien Commun, de la morale ou de la lutte contre les erreurs et les fauteurs d'erreur.