jeudi 1 mars 2018

Ecoles hors contrat : le sectarisme républicain ... en marche

Aperçu du compte rendu de la réunion au Sénat du 21 février 2018 au sujet des écoles hors contrat.

La République "française" est bel et bien la fille aînée de la Franc Maçonnerie. Pour preuve, les dernières décisions prises et votées au Sénat en ce 21 février 2018 en ce qui concerne l'ouverture, la direction et le contrôle des écoles "hors contrat".

Le compte rendu analytique de cette session au Sénat est digne de toute l'hypocrisie républicaine : sous couvert de liberté d'enseignement et  de lutte contre le sectarisme religieux, les frères trois points s'efforcent de mettre tout l'arsenal législatif en route afin d'empêcher l'ouverture de ces écoles pour "protéger les enfants de la république" (sic).

Une enragée de la secte républicaine (Laurence Rossignol, sénatrice de l'Oise) déclare ainsi pendant la session :


"[...] le contrôle des établissements hors contrat est une question régalienne. Le précédent gouvernement avait d'ailleurs pris des dispositions dans le projet de loi Égalité et citoyenneté, que le Conseil constitutionnel a retoquées pour des questions de forme. 


Si je ne suis pas une observatrice acérée du nouveau monde, je sais que le monde de 2018 n'est pas celui de la loi Debré de 1959. Les parents ne peuvent priver leurs enfants de ce à quoi ils ont droit. 


Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents ; l'éducation consiste à les porter hors de leur foyer. (Marques d'impatience sur les bancs des groupes UC et Les Républicains) Je l'ai déjà dit - cela a fait le buzz médiatique - et je l'assume : les enfants n'appartiennent pas à leurs parents.

On comprend la panique des républicains : le nombre d'établissements a crû de 800 en 2010 à 1300 en 2017 ! C'était un véritable affront à la liberté républicaine.

La séance, que nous vous invitons à lire et à faire lire (même aux enfants pour leur faire découvrir les "joies" de la République), a duré plus de 4 heures : de 14h30 à 18h30 : c'est dire combien ce sujet était important pour eux.

Un seul sénateur (M Stéphane Ravier du FN)  va intervenir courageusement pour dénoncer les ayatollahs de la laïcité :

M. Stéphane Ravier . - Le ministre l'a dit : le vrai ennemi du service public, c'est l'égalitarisme ; son allié, la liberté. Alors pourquoi s'attaquer aux écoles indépendantes qui n'accueillent que 70 000 élèves sur les 12 millions que compte notre pays ? Le succès croissant de ces écoles doit plutôt nous conduire à nous interroger sur l'enseignement public. Après que le régime d'autorisation préalable, introduit par la non regrettée Mme Vallaud-Belkacem (Protestations sur les bancs du groupe SOCR) a été rejeté par le Conseil constitutionnel, vous revenez à la charge de manière pernicieuse et insincère. Rappelons que la censure du Conseil constitutionnel reposait sur l'atteinte disproportionnée à la liberté d'enseignement introduite par cette mesure... (Protestations sur les bancs à gauche)

Plusieurs voix sur les bancs du groupe SOCR. - C'est faux !

M. Stéphane Ravier. - Sous prétexte de lutte contre l'islamisme, on punit tout le monde, y compris les écoles chrétiennes qui n'ont rien à se reprocher ! Mais n'est-ce pas là votre véritable but ? Les ayatollahs de la laïcité se frottent les mains, de façon parfaitement hypocrite car tout le monde sait que l'islamisme se développe par d'autres canaux, dans les associations culturelles et sportives, qui échappent à tout contrôle.

Nous sommes donc pour un contrôle a posteriori, plutôt qu'une procédure kafkaïenne a priori. Dans la loi de finances, vous n'avez attribué aucun nouveau poste à l'enseignement privé sous contrat alors que depuis l'accord de 1992, l'État s'était engagé à respecter la règle de 80 % de postes pour le public et 20 % de postes pour le privé sous contrat : n'est-ce pas que vous voulez le briser ? (Protestations sur les bancs à gauche) Le Front National est attaché à la liberté d'enseignement, liberté fondamentale. Nous devons la chérir, non la flétrir ! (Mme Claudine Kauffmann applaudit.)
Les décisions prises par le sénat sont évidemment graves pour la liberté de l'enseignement catholique et il faut sûrement réfléchir à d'autres alternatives pour les familles catholiques afin de préserver leurs enfants de l'athéisme d'état et de toutes ses conséquences morales.

Tout le débat au sénat à lire ici : 

 http://www.senat.fr/cra/s20180221/s20180221_0.html#par_11

            Mme Gatel auteur de la proposition de loi durcissant le contrôle des écoles- 
Le profil de l'emploi : une des ayatollahs de la laïcité.


"Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents ; l'éducation consiste à les porter hors de leur foyer."